Il me faudrait un sens, une voie. J'ai
écouté le murmure du vent. Je me suis perdue dans ses tourbillons
enivrants.
Il m'a semblé te rencontrer,
t'approcher...
REALISATION
AUDIOVISUELLE
: Myriam MARTEL & Vincent MARTIN
TEXTE ORIGINAL ET NARRATION : Myriam MARTEL
PHOTOGRAPHIE :
Claude PREDAL, Jean-Charles PIZOLATTO, Caroline MAUVE, Sylvain
PIROCHE, Francis HENRY, Jacques DUCRUET, Vincent MARTIN
INFOGRAPHIE, BANDE SON et MONTAGE
:
Vincent MARTIN
MUSIQUE : Ehma, "Chant des
sirènes
Part III", "Fin des vacances", (Licence Art Libre 1.3)
MERCI : Jacques DUCRUET avec la
complicité de Chloé et Caelia (modèle) - Michel VRAHIDES (traitement son)
DISTINCTION : 1er
prix thématique du Festival International d’Art Numérique d’Epinal
Cela
fait longtemps que je sollicite Myriam et Alain pour les narrations de
mes montages. A chacune de nos rencontres, ce sont des moments d'humour et
de bonne ambiance.
Cette fois, c'est Myriam qui me propose un texte pour illustration.
Allez j'avoue! Ce n'est pas le premier mais j'ai calé sur son premier
texte.
Ainsi, c'est avec plaisir que je propose mon interprétation visuelle
pour "Le désert" rebaptisé "Empreintes" par la suite. Que dire, sinon la
sensibilité au travers des mots et de la narration exemplaire sur cette
belle métaphore de la vie. J'en suis séduis... mais comment faire
lorsque l'on a jamais expérimenté un désert si l'on excepte les immenses
plages blanches du Portugal...Je reste stoïque devant la
difficulté! Seule cette première image qui fait l'affiche avec sa
blancheur et sa luminosité presque divine me convient. La seule image de
désert de toute ma photothèque!
Fort heureusement, un peu au même moment, je découvre le
dynamisme du club photo de Biviers. Je lance un appel et quelques jours
plus tard, de nombreux clichés arrivent dans ma boite aux lettres. Voici une bonne base
de travail même si la luminosité n'est point la même. Ainsi, je passerai bon nombre
d'heures à trouver les bons réglages pour retranscrire la lumière, le
divin et la chaleur de ces déserts.
Dans ce texte, la vie prends place à chaque
moment. Je ne pouvais qu'imager ce fait au travers de métaphore (pousse
de végétal) mais aussi l'humain. Pour cela, je fis appel à Jacques Ducruet, un spécialiste de la photo de portraits et de nus. C'est avec
grand plaisir qu'il joua le jeu avec la complicité de Chloé et de Caélia.
Les photos représentent bien ce que je recherche avec ses courbes et ses douceurs...
mais je ne parviens pas à les intégrer aux paysages.
Ainsi, je choisi de garder la simplicité du visuel avec l'authenticité
des déserts avec leurs lignes d'horizons
natives. Seule la femme prendra place dans le visuel en tant que joyau de la vie.
Pour accompagner cette vision onirique, j'ai
cherché une musique libre de droit. Pas mal de temps passé pour cela
mais telle à été ma surprise et ma joie de découvrir les musiques de Ehma.
Ses musiques sont emplies de
sensibilité et de douces sonorités. Le choix fut vite adopté avec ces
voix de femmes, de vie. Je ne
pouvais rêver mieux comme musique pour honorer le désert, le divin et la
vie...
Le désert sans fin. Rien ne bouge mais tout
change.
Et lorsqu'il me semble être tout en haut,
d'autres dunes...
J'ai porté tout au creux, un peu de vie.
Mes pas deviennent lourds à l'approche de
midi.
Ce sont des voix chaudes, au milieu de nul
part...
Il
est là, partout, à perte de vue
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Texte et photographies © Vincent Martin
(photomavi.com)
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