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C'est Noël et les tables regorgent de mets raffinés. Goutée, dégustée avec la plus grande délicatesse, l'huitre à été soigné durant plusieurs années contre vents et marées. Et c'est bien au rythme des marées que l'ostréiculteur vit. Sylvie Latrille, ostréicultrice de renom du Cap-Ferret nous fait découvrir son jardin... C'est l'été, les maisons de bois colorés des petits villages ostréicoles accueillent le touriste en quête d'émotion et d'histoire. Les huitres sur table se font happer par les langues en vacances. L'ostréiculteur guette le début de saison... La salinité et la température du bassin d'Arcachon sont favorables au développement des huitres. Dans quelques jours, celles-ci vont libérer leur semence. A l'ostréiculteur de mettre à disposition les collecteurs de naissains... au rythme des marées.
L'agriculteur des mers vit aux rythmes des marées... et plus particulièrement aux marrées basses pour profiter de l'accès au jardin des mers. Chaque jour, matin ou soir selon la nivologie, Sylvie va sur son parc. De là, elle dépose des collecteurs, des pochons nommées ambulances par les anciens. Ce sont moult aller-retour. Aujourd'hui, elle entretient son parc. Chaque poche est retournée pour éviter la prolifération d'algues photogames et certaines sont prélevées pour le touriste du jour. Aujourd'hui, il fait beau. Néanmoins, c'est un autre combat à d'autres saisons...
3 ans d'élevage pour une bouchée L'huitre avalée a été bichonnée durant 3ans. Collectée, détroquée de son support, désatroquée de sa jumelle, l'huitre est un animal sauvage. Pour la domestiquer, il faut se parer des prédateurs ; crabes, algues, bigorneaux perceurs et même raies... Régulièrement, les huitres sont posées sur la terre ferme pour ses opérations avant de rejoindre son lieu de nourrissage, la mer.
------------------------------------------ Texte et photographies : © Vincent Martin (photomavi.com)
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