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La microscopie électronique est très employée de nos jours et se trouve au service des scientifiques pour le plus grand bonheur des passionnés d'images. Grace à cette technique, il est possible d'identifier les pigments d'une peinture ancienne, de dater des strates par détermination des pollens ainsi de savoir si le sculpteur de l'âge du bronze était gaucher ou droitier. Il permet également de déterminer l'origine des miels par observations des pollens le composant.
Le pouvoir séparateur d'un microscope optique est limité par la longueur d'onde de la lumière visible. Aucun détail de dimension inférieur à 0.2um ne peut être observé. Cependant, l'utilisation de particules accélérées, comme les électrons, de plus petite longueur d'onde permet l'observation de sujets plus petits. Un microscope électronique fournit des informations sous forme d'images résultant de l'interaction d'électrons avec l'échantillon. Il existe deux principaux types de microscope électronique. Le microscope électronique à balayage (MEB) détecte les électrons rétro diffusés et les électrons secondaires et permet de visualiser la morphologie de surface de l'échantillon. Le microscope électronique à transmission (MET) forme une image en interprétant les électrons transmis. Le microscope électronique à balayage (MEB) a été imaginé pour la première fois en Allemagne, dans les années 1930, par Knoll et Von Ardenne et développé par Zworykin, Hillier et Snyder aux États-Unis (1940). Mais la microscopie électronique à balayage a connu son véritable essor entre 1948 et 1965, grâce aux progrès techniques liés à la télévision et aux détecteurs d'électrons.
------------------------------------------ Texte et photographies : © Vincent Martin (photomavi.com)
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